mercredi 28 août 2013

Au revoir japon! Et à bientôt j'espère!


Odaiba, vu du haut de sa grande roue, un des plus beaux quartier à mes yeux.

Yaa minna...

Et ouais... c'est la fin. Je scrute mes valises déjà prêtes, me ramenant deux mois plus tôt dans la même situation. Cette fois-ci, aucune impatience si ce n'est son contraire. Mes bagages semblent plus lourds, peut-être sont-ce ces nombreux souvenirs que je ramène avec moi qui font de ce poids non un fardeau, mais une richesse immatérielle et empirique. Au diable le matérialisme! Toute cette lourdeur n'est assurément point attribuable à cette PS3 edition collector Tales of Xillia que j'ai acquis pour la modique somme de 24000 yens (200€)! 

Raaah... je ne suis pas encore partie que je descend déjà la nostalgie me gagner. J'ai vécu énormément de chose ici, j'aurais aimé en découvrir d'autre mais chaque chose à une fin. Je me rends compte que je n'ai pu parler que de peu de tout ça, mais un blog est un investissement qui a un prix : le temps. Monnaie que j'ai bien évidemment préféré dépenser différemment afin de découvrir et profiter de ce magnifique pays. Le reste tient en anecdotes, qui ne valait pas le coup d'un article et beaucoup d'autre photos qui ne sont pas forcément toute interressant. Je pense vous avoir partager un bon avant-goût de Tokyo, même si je regrette de ne pas pris le temps de vous parler de divers aspects pratique (comme le métro, les magasins et les restaurant). Après internet est une mine d'or d'informations, je vous propose Ici Japon qui est un site très bien fichu et parle de manière très exhaustive de ce magnifique pays. Pour ceux que ça interresse il y a aussi des cours de japonais assez nombreux pour bien maitriser les bases et bien évidemment gratuitement. Sinon il y a ce blog qui est plutôt pas mal pour se rappeler ou apprendre des aspects de la grammaire japonaise qu'on a tendance à oublier ou maitriser difficilement : Sukinanihongo

Mon bilan de ce voyage? Je m'attendais à vivre deux mois géniaux, finalement ils étaient sensationnels!

Premièrement les choses que j'ai particulièrement appréciées et qui m'ont parfois surpris :

Il y a évidemment le séjour linguistique qui était bien au delà de mes espérances : les cours se faisaient dans une ambiance absolument incomparable et ma famille d'acceuil s'est montré vraiment chaleureuse et bavarde.

Tokyo est bien plus belle et diversifiée que je ne l'imaginais. Comme c'est la plus grande mégalopole du monde, et du pays souffrant d'un grave problème de surpopulation et d'hyperconcentration, je m'attendais à une urbanisation beaucoup plus importante. Il n'en est rien puisque même dans les quartiers les plus commerciaux et réputés, la verdure n'est absolument pas rare. Les parcs sont assez nombreux, on peut trouver de magnifiques temples ou autels dans de très nombreux quartiers, quant à l'aspect urbain il tellement bien présenté qu'il en est attractif. C'est rempli de lumière et de couleur, c'est animé mais le bruit ambiant n'est pas celui des voitures ou autre nuisance comme à Paris mais plutôt des lieux de divertissements et donc des musiques d'ambiance. On entend aussi beaucoup de chanson dans les rues ou les boutiques. On trouve aussi ce qu'on y veut, et les moyens de passer du bon temps ne manquent pas.

Le prix des jeux-vidéos et des mangas! J'en ai déjà parlé dans un article et donné des exemples assez représentatifs, mais j'insiste pour dire que ça m'a clairement choqué. Je savais à la base que c'était bien plus abordable qu'ailleurs dans le monde mais pas à ce point là. C'est particulièrement dû à son marché de l'occasion qui est très important et surtout d'une qualité impressionnante. J'ai du faire plus d'une trentaine de Book-off différents durant ces deux mois.

Book-off est une chaine très connue au japon, spécialisée dans l'occasion (manga, dvd, jeux, musique). Le choix est immense, les prix très interressant et la qualité irréprochable. On est à des années lumières de Micromania ou Gamecash.

 La politesse et l’efficacité des japonais. C'est pas un mythe, les japonais sont clairement très respectueux et très bien organisés. Ils abusent des formules de politesse à rallonge à chaque occasion, j'ai même vu la mère de famille d’accueil s'inclinait une dizaine de fois pour dire merci alors qu'elle était avec une amie, au téléphone! Pour l’efficacité, je parle principalement pour les temps d'attente. Que ce soit au macdo ou à une quelconque caisse, la queue a beau être longue, on a vite fait d'avoir réglé. Il y aussi beaucoup plus d'employé qu'en France, j'ai même vu des caissiers travaillés en binôme sur une chacune des caisse dans des supérettes. D'ailleurs des employés on en voit partout, de ce fait c'est très facile d'avoir de l'aide et le personnel est vite remplacé en cas d'absence. Et ça résout aussi le problème du chômage. D'ailleurs même pour les étudiants étrangers, il semble très facile de trouver des petits boulots (qu'on appelle "Arbeit" au japon, qui veut dire "travail" en allemand), notamment dans le domaine de la restauration.

Les filles. Ceux qui me connaissent savent que je suis très loin d'être un coureur, à un point que ça en alarme certains de mes meilleurs amis, compte tenu du fait qu'en plus, je suis très difficile. Mais sérieusement je sais pas si c'est à cause de mes goûts, mais les japonaises sont tout simplement magnifiques. Je trouve leur façon de se fringuer beaucoup plus féminine. Les mauvaises langue me prétendront que c'est parce que j'y suis allé l'été, mais j'ai pas vu UN seul pantalon. Je ne veux pas tomber dans les propos archaïques : homme = pantalon, femme = jupe, mais c'est beaucoup plus attirant de voir une fille en jupe/robe qu'en pantalon. Dans un premier temps parce 90% sont des jeans, et les jeans se ressemblent tous, et dans un second temps parce que c'est la même chose chez les mecs. Après bien entendu y a l'argument de l'été, mais là encore j'ai pas vu une seule fille se ressembler sur le plan vestimentaire. Les japonaises sont beaucoup plus fantaisistes et accès sur les couleurs, et les harmonisent tellement bien que c'en est rarement ridicule. Après je ne sais pas si c'est Tokyo mais leurs vêtements ont pas mal de style, même dans la sobriété.
Le deuxième point positif chez les japonaises, ce sont leurs coiffures. Les colorations sont très nombreuses, ce qui est logique vu qu'à la base il n'y a que des brunes, mais à l’exception du blond tout leur va étrangement bien. En particulier les couleurs cuivrées qui sont très populaires chez elles. Elles n'hésitent pas aussi à faire des dégradés de couleurs très bien fichues qui rend le résultat absolument pas extravagant, sauf quand il s'agit des couleurs pastels qui sont là des cas assez spécifiques de certaines modes au japon. Le seul défaut, c'est qu'elles sont en grande majorité très plates, mais un homme de goût ne regarde pas ce genre de chose. Enfin un peu quand même.
Bref se promener dans les rues de Tokyo en regardant les jolie filles, ça fait mal aux cervicales.


Après bien sur n'est rose partout, même au japon. Il y a quand même divers aspect que je n'ai pas apprécié.

 Les transports. Autant le fait que ce soit bondé, on s'y habitue vite et puis ça c'est comme toute les grandes villes. Les japonais ne sont ni brusques, ni bruyant donc ça ne gêne pas non plus. Nan ce qui dérange vraiment, c'est le coût des déplacements! Le réseau de train/métro de Tokyo est tencalaire, donc dispose d'un nombre de ligne différente absolument effarant. Il est donc très difficile de s'y perdre, et comme on est obligé de pointer avant et à la sortie de chaque train (ce qui rend à la base les déplacements très chers) il peut nous arriver de payer pour rien. 

Le fait d'être un étranger. Autant être étranger est un réel plus pour engager la conversation avec les japonais et est un atout majeur de séduction, autant être scruté en permanence peut s'avérer assez lourd. Restaurant, métro, rue etc, en tant qu'occidentaux on attire assez vite l'attention. Je suis le premier à dire que le regard des autres me passe au dessus de la tête, mais il y a des limites. Ce n'est dérangeant outre mesure, surtout quand on obtient de jolis sourires, mais lors de certaines occasions c'est gênant. Comme aux toilettes ou lorsqu'on mange dans un lieu publique.
Une autre chose m'a ennuyé, c'est le rapport à la langue. Les japonais sont très peu habitués à entendre des étranger parler leurs langues, du coup ils sont TRES impressionnables. Au point que le simple fait de construire des phrases basiques est absolument prodigieux pour eux. Moi et mes amis avons croulé sous les compliments et cela à strictement chaque occasion ou nous échangions des mots avec des japonais. Que l'on se dise clairement, j'ai un niveau absolument pathétique en japonais, pas parce que je suis mauvais, mais simplement parce que je débute. Je suis incapable de suivre les discussions naturels de deux japonais entre eux, et j'ai éprouvé énormément de difficulté à me faire comprendre dans certaines situations de tous les jours (comme au Karaoké). Mais ça n'a pas empêché des élèves à un niveau encore plus élémentaire que moi de se faire combler aussi de louange à chaque occasions. A la longue ça devient lourd, surtout que comme je veux le faire entendre, ils nous surestiment facilement et ont tendance à croire qu'on est presque bilingue. De surcroit, il ne nous ménage donc aucunement lorsqu'ils essaient de discuter, jusqu'à ce qu'ils remarquent que l'on a totalement décroché.
Le dernier point est une certaine tendance "xénophobe" des japonais. Ce n'est pas le même racisme qu'en france très concentré sur la haine plutôt que sur le véritablement terme de phobie. Certains japonais sont très facilement gêné à notre encontre, n'osent pas nous parler et nous évite facilement. Que ce soit dans le métro ou certains refusent à s'assoir à côté de nous, ou les commerçant qui de rare fois n'osent pas nous distribuer leurs tracts. Enfin il y a aussi le cas de plusieurs parents qui refusent que leurs enfants aient de relation intime avec un étranger, ce qui est malheureusement tombé sur David. Il faut savoir que cette xénophobie est ancré bien profond dans les japonais, puisque c'est un héritage historique qui concerne l'époque d'édo en debut 1600. Le japon s'est entièrement fermé au monde extérieur (cette instauration possède même un nom : le sakoku, littéralement : pays enchainé) pour pouvoir s'unifier après de nombreuses guerres de clan pour poser les premières pierres du japon que l'on connait aujourd'hui. Même si bien plus tard le pays s'est libéré de ses chaines, une certaine habitude, culture, est resté ancré dans la tête des japonais. Après, le japon est une île ce qui entraine des déplacements fort onéreux rien que pour des vacances à l'étranger. Aussi à part pour le tourisme (ce qui ne donne pas la meilleur image des étrangers), le japon n'est pas une terre d’immigration, les japonais sont donc peu habitués à voir chez eux des occidentaux.

La cigarette. Un des côtés sombre du japon que je ne soupçonnais absolument pas. Même si les japonais ne sont pas de très grand fumeur, la clope n'est absolument pas un tabou. Moi qui abhorre la cigarette et toute forme de tabagisme, ça m'a clairement déçu. On trouve des distributeurs de clope à peu près partout et les endroit "non-fumeur" et "fumeur" de certains restaurant (quand il y en a) ne servent strictement à rien! J'ai bouffer plusieurs fois dans la fumée de cigarette, et y a rien de plus désagréable. On m'a même proposé gratuitement un paquet de clope après mes achats dans une supérette! Ce que je trouve absolument inadmissible, quand on est quelqu'un comme moi qui trouve que même en France on est pas encore assez strict sur l'interdiction de fumer. Fumer n'est pas une liberté, c'est une nuisance aux autres. Et mauvaise foi aux fumeurs qui parle de la cigarette comme d'une liberté, il serait temps pour eux d'avoir conscience de leur statut d'esclave.

Le sexe. Le japon possède un côté particulièrement glauque par rapport au sexe. Il m'est arrivé de me balader dans des boutiques absolument communes pour tomber nez à nez sans aucune transition sur toute formes d'article à caractère pornographique. Et cela même dans les magasins fréquenté par les jeunes, ça m'est majorité arrivé dans les boutiques de jeu/manga/goodies. Et c'est pas toujours soft, on passe des figurines entièrement nues à des poster particulièrement explicites. Les hentai (manga pornographique) traitent de sujet assez durs et trash comme le viol et l'inceste et ce n'est malheureusement pas rare d'en trouver (ni les mangas, ni les mangas avec de tels thèmes) A savoir qu'il existe aussi des jeux vidéos du même acabit.
Le nombre de pervers au japon est assez élevé, c'est un véritable fait de société. On les appel les "chikan" et on trouve divers avertissements placardé sur les murs (je suis récemment tombé sur une photo devant un escalator qui disait de se méfier des portables prenant des photos des dessous de jupe). Les plus connus sont ceux qui se servent des métros bondés pour peloter sans vergogne les demoiselles (ce qui est aussi d'ailleurs un thème célèbre de hentai) au point que des métro réservé uniquement à la gente féminine voient le jour. Du coup les japonaises ont parfois tendance à flipper pour rien, et on se fait facilement accuser de pervers pour un oui ou un non. Les habitués de manga ont du le remarquer quand on voit que les héros se faire traiter de pervers très facilement.


C'est à peu près tout pour ce bilan. Maintenant qu'est-ce que je compte faire? Revenir le plus vite possible bien entendu. Mais cette fois-ci à l'aide d'une visa étudiante. Ma licence de japonais à l'université est clairement insuffisante pour pouvoir esperer parler cette langue. Les cours sont trop peu nombreux, et la langue trop exotique pour simplement la maitriser avec des passions à côté. Je compte devenir traducteur dans le secteur vidéo-ludique (où sont ceux-ci sont très demandés, même de l'anglais au français, alors imaginez du japonais au français), il faut donc impérativement que j'obtienne un niveau assez haut en japonais. Et pour cela rien de mieux que de vivre là bas, y étudier en plus serait le must.
Pour l'instant je compte économiser tout le long de cette nouvelle année scolaire, à mi-temps  au macdo, pour pouvoir repartir le plus tôt possible. J'ai besoin de me renflouer, ce voyage m'a carrément mis à sec.

Donc, je suppose que ce billet est le dernier. Je vous remercie de m'avoir suivi et j'espère vous avoir été utile, d'avoir pu vous partager du mieux que j'ai pu cette magnifique expérience et de vous avoir donné courage et convictions pour vos futures ambitions. N'oubliez-pas, la chance n'a rien à voir là dedans. Faut avoir le courage de tout préparer, se renseigner et de réunir l'argent, rien d'impossible ni de très long même si je vous conseille de prendre votre temps sur ce genre de chose afin de profiter au mieux de votre voyage.

Je ne compte pas réécrire, à moins que je ne reprenne ce blog pour partager mon éventuel prochain voyage à l'aide d'une visa, mais vous pouvez bien entendu à tout moment poster des commentaires pour me poser des questions. J'utilise mon compte gmail, donc je serais aussitôt avertit de vos commentaires. N'hésitez pas et merci encore!






vendredi 23 août 2013

Feu d'artifice et pluie au Japon

En été, il y a au japon une bonne flopée de Matsuri (des fêtes/événements en extérieur) qui se déroule à Tokyo. Parmi eux il y a bien évidemment des feu d'artifice. Lors du premier mois, Aurélien et moi avions décidé d'aller voir le Sumida Hanabi qui se déroulait au quartier d'Asakusa (celui ou j'ai visité la porte du tonnerre).

On sait tous que le Japon souffre d'un sérieux problème de surpopulation et d’hyper-concentration. Si ces mots sonnent chinois (ou japonais) pour vous, voilà une photo dès une sortie de train qui devrait assez bien illustré l'idée :

Fort heureusement ce n'est pas comme ça tous les jours, mais ce n'est pas rare non plus. Pour cette occasion, il nous a simplement suffit de suivre tout ce beau monde à travers Asakusa pour tenter de trouver l'endroit où était tiré le feu.

Asakusa bondée

Et combien fut notre peine! Asakusa entière était occupée. Quand je dis occupé, il faut le prendre au sens des sanitaires : pas une seule place de libre. Des gens étaient installés à même le sol accompagnée de tapis, pique-nique, jeux etc sur toute la surface de la ville. Même dans des ruelles ceinturée de bâtiments! Et cela aux quatre coins de la ville. Ce qui nous a rendu extrêmement confus pour tenter de découvrir l'endroit d'où était tiré le feu d'artifice.

Vidéo : Aucune place!

Comme vous pouvez le voir, il y a peine de la place pour circuler à pieds. Le pire, c'est qu'il était interdit de rester statique et il nous fallait évacuer tout lieux si nous n'avions aucune place de libre. Du coup on a marché très longtemps à la recherche d'endroit ou s'assoir tout en essayant de deviner où serait tirer le hanabi.On est finalement tombé sur une foule qui attendait devant un pont, stoppée par des agents de sécurité et qui nous faisait avancer de temps en temps. Le pont traversait le fleuve où se situait une plateforme que l'on suspectait être celle qui tirerait le feu.

Sur le pont

Je vais vous frustrer mais pas de vidéo de feu d'artifice. Pour trois raisons : la première est du à mon appareil qui décide de faire des mises au point inutile tout le long des vidéos, du coup on ne voit rien d'autre que des éclats colorés extrêmement flous. La deuxième raison c'est que les agents nous faisaient avancer continuellement le long du pont, jusqu'à ce que l'on regagne la ville et que l'on ne puisse plus rien voir du tout puisque tout les bâtiments nous cachaient la vue. La troisième raison c'est le deuxième sujet de ce billet : la pluie! On a été victime d'une pluie diluvienne et en conséquence le feu fut annulé, donc on a assisté qu'à un morceau du début (qui est toujours la partie la moins impressionnante dans ce genre de spectacle) alors autant dire que c'est tombé à l'eau. Applaudissement tonitruant

Le mouvement de masse nous a fait voyagé contre notre gré tout le long de la ville. Du coup impossible pour nous de localiser la gare ni de voir un mètre devant nous. La pluie était violente et la foule nous cachait tout autant la vue.

Vidéo : foule sous la pluie

J'habite depuis tout petit dans le Nord pas de Calais, alors autant vous dire que la pluie j'y suis habitué. Mais là sérieux, ça passe au dessus de tout ce que j'ai pu essuyer durant ma vie. La vidéo ne rend clairement pas justice au torrent qui s'abattait sur nous. J'en ai pris plusieurs et à de différentes occasions, mais l'eau semble invisible devant la caméra. Il faut dire qu'il pleut tellement fort qu'il est presque impossible de voir ne serait-ce qu'un interstice entre deux gouttes de pluie. Et encore! Bien que ce jour ci j'avais l'impression que je ne verrai pas de pluie plus intense, j'ai eu l'immense de plaisir d'en connaitre deux autres torrents bien plus impressionnants. L'un deux m'a trempé jusqu'aux os alors que je ne suis resté qu'environ 2 minutes à l'extérieur. Je serais entré dans la douche entièrement habillé que j'en serais sortis moins humide! J'en ai gardé une photo, mais encore une fois c'est très peu représentatif de la véritable intensité de ce déluge.

Je m'attendais à voir Noé débarquer, j'aurais du faire du stop.
Bref pour en revenir à notre situation. J'ai eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'Aurélien a peur de l'eau, en particulier de la pluie. On a du rester abriter un certain temps sans pouvoir bouger jusqu'à ce que j'arrive à le convaincre de sortir pour gagner la gare la plus proche.

Vidéo : Sortons boire la pluie.

On court? Le mot était faible! Il a détalé comme un lapin! Il m'a fallu moins d'une minute pour le voir disparaitre. Du coup on s'est retrouvé seul, en pleine nuit sous la pluie paumé dans le quartier d'Asakusa (qui est loin d'être le plus petit). J'ai mis peu de temps à trouver une gare,mais il y avait un tel monde que les entrées étaient contrôlées. Enfin contrôlées... bloquées serait un terme plus approprié. Pour une raison que j'ignore, les agents refusaient de nous laisser passer. La gare débouchaient en plusieurs entrées, donc chacun des agents nous demandaient d'aller prendre une entrée différente... et ainsi de suite jusqu'à me rendre maboule. La foule a commencer à perdre patience et beaucoup de japonais décidèrent de forcer le passage. Je fus des leurs. C'est alors que j'ai remarqué un assez grand contraste avec la France : l'autorité des forces de l'ordre n'est absolument pas la même. Si en france tu te manges un coup de matraque pour avoir posé la mauvaise question, au japon les agents ne sont là que pour "représenter" la loi. En gros si t'as envie de passer tu passes, ils feront rien du tout. Lorsque je suis entrée dans la gare, le chemin que je devais emprunter était interdit d'accès! On m'a demandé de sortir de la gare et d'emprunter l'entrée qui débouchait sur ma ligne. Phoque! Je suis passé outre, l'agent a quand même essayé de me retenir en mettant sa main devant moi mais l'a aussitôt retiré quand il a vu que je ne m'arrêtais pas. C'est drôle venant de la part d'un pays ou les citadins sont extrêmement disciplinés et bien plus respectueux que la majeure partie des pays sur-développés. Comme quoi, ça prouve réellement que l'apprentissage du respect ne se fait pas grace à des apprentissages militaires abrutissants. Les gens ont trop souvent tendance à confondre l'excès de discipline et le respect, et ont comme idée reçu que le service militaire était une bonne chose. Pouah! Mais c'est pas le sujet.

Bref j'ai réussi à regagner mon chez moi sans trop de problèmes et avec un très grand soulagement. Et là j'ai pu rien à dire donc je vous laisse une fois de plus avec une fin inachevée. Bisouille.

jeudi 15 août 2013

Le J-World



Le J-World, qu'est-ce que c'est? C'est un parc d'attraction ouvert très récemment ( cet été en fait) qui se situe au 3ème étage du World Import Mart de Sunshine City à Ikebukuro (un autre quartier de Tokyo). Ca peut paraitre minuscule dit comme ça, mais n'oubliez pas qu'on est à Tokyo! Le "parc" dispose en fait d'environ 7000m². Bien entendu, comme c'est un parc d'attraction en intérieur, il ne faut pas s'attendre à des attractions traditionnels comme une grande roue, grand-huit etc...
Le J-World est en fait un parc porté sur le thème du manga, sur les plus connus d'entre eux en tout cas et appartenant à l'affiliation "Jump" (les fans du jeu "jump super stars" et du magasine "shonen-jump" sauront de quoi je parle).

Vous vous en doutez bien, j'y suis allé faire un tour avec David et Aurélien!


L'entrée met tout de suite dans l'ambiance! Rien que le hall était génial : divers écrans géants sur lesquels apparaissaient divers personnages ceinturaient la pièce. Les persos apparaissaient sous forme de portrait plus ou moins gros. Au centre de la pièce il y avait un dispositif circulaire ou apparaissaient aussi un écran et les même portraits. Quand on touché certains d'entre eux, un des murs écrans était alors remplacé par le personnage sélectionné qui se mettait alors à nous parler brièvement. Parfois tous les murs illustraient alors chacun un personnage qui se mettaient alors à discuter entre eux puis nous souhaitaient la bienvenue. Malheureusement toutes ces interractions n'étaient disponibles qu'avec les protagonistes des mangas : DBZ, One piece et Naruto (lesquels sont attribués les attractions principales du parc).


Très sincèrement, nous n'avons fait aucune attraction. Elles coutent cher pour seulement quelques secondes et nécessitait parfois de savoir parler le japonais (l'attraction Naruto ou on se fait guider par Kakashi via oreillettes). Notre budget (surtout le mien) a grandement diminué durant ce deuxième mois, nous sommes alors obligés de faire très attention. Cela ne nous a pas empêché de visiter l'endroit sous tous les recoins et d'en avoir bien profité!

Makkankosappo!!!

Ninjutsu : compétence acquise!
 A vrai dire, les véritables attractions étaient très peu nombreuses : seulement cinq. Une de Naruto que je n'ai pas comprise, deux de One Piece consistant en un carroussel classique quant à l'autre c'est une simple visite en bateau roulant dans un couloir ou apparraissent des images de l'anime et les fantômes de Perona. Enfin les deux autres de DBZ semblent les seules assez fun : l'une consiste à aider Goku a vaincre ses ennemis en imitant le Kamehameha devant un écran animé alors que la seconde nous livre le radar des dragon ball pour ensuite les rechercher dans un petit dédale. Le reste était des petits jeux à thèmes (et payants) pour gagner des prix, comme par exemple réussir à envoyer un projectil au lance pierre dans la bouche de Kon (la mascotte de Bleach).

Comme tout était dédié au manga, nullement besoin de payer pour se ballader dans des environnements entièrement dédiés à cet univers, bienheureusement.


Les fans de Kakashi reconnaitront ces couvertures.




Tatata ta! Ice a gagné une figurine.
Il y avait bien entendu toutes formes de lots à l'effigie de nos héros préférés, que ce soit à gagner ou simplement à acheter. Figurines, nourriture, poster etc...



 Enfin le must, c'était le restaurant.
Tous les plats étaient des plats apparaissant dans des animes ou correspondant bien aux personnages. Ainsi on trouvait le ramen de Naruto ou encore les rumbles ball de Chopper. Moi je me suis laissé tenté par un plat sortit d'un manga nommé Gintama (que je ne connais que de nom) qui consistait en des boules de viandes qu'on asperge de mayonnaise (moi qui me fait toujours reproché d'avoir la main légère sur cette sauce, cette fois ci j'avais une bonne excuse!). David et Auré ont choisis les rumble ball de Chopper faite de diverses viandes.
Oui il manque la mayo, je l'ai pas mise sinon vous n'auriez vu qu'un bol jaune.
Durant le repas, on a eu la chance de voir Naruto débouler pour nous saluer.


Bien entendu, on l'a pas laissé partir sans rien faire!

C'te dream team! Y a de quoi faire fuir l'akatsuki.
Et enfin le plus grand héros de tous les temps est apparu, le même qui a ressucité la terre après la catastrophe de 2012, mais personne ne s'en souviens.


Sérieusement, qui n'a jamais rêvé de faire ça? Moi j'ai décidé d'être un peu plus original et j'ai proposé un mouvement qui me tient particulièrement à coeur :



FUUUU-SION! HA!

Suite au prochain épisode...

lundi 12 août 2013

Akihabara, petit prix et maid café.

Aujourd'hui, je vais vous parler un peu de mon district préféré de Tokyo : Akihabara.

Akihabara, surnommé "la ville électrique" est le paradis des Otakus (fans de mangas et jeux-vidéos). C'est une ville très animée et haute en couleur où chaque immeuble revêt diverses pancartes affiliées aux loisirs principaux des japonais. Quand on est fan de la culture ludique du japon et que l'on est étranger, s'y balader est comme un rêve éveillé. Que ce soit les très nombreuses salles d'arcades, les karaokés ou les très nombreux magasins destinés aux jeux-vidéos et aux mangas, vous trouverez toujours une raison de vous y occuper.







Je crois que j'ai pleuré quand j'ai vu la devanture de ce magasin.
Je peux mourir heureux.


Non vous ne rêvez pas, on peut gagner des pizzas dans les machines à grue.



 Les machines à grues sont d'ailleurs assez populaires à Tokyo, on les appelle "U.F.O catchers". On peut y gagner strictement n'importe quoi comme vous pouvez le remarquer ci dessus. Contrairement à la France ou gagner est strictement impossible (alors que les récompenses sont ridicules), les gains ne sont pas rares au Japon. Tout d'abord il y a pas mal de mécanisme qui varie d'une machine à une autre, à vrai dire le simple fait d'attraper pour relâcher dans un trou est un mécanisme que je n'ai jamais croisé. La plupart du temps il faut faire bouger les lots d'une manière spécifique pour les faire tomber à travers les divers obstacles (barre de fer ou plateforme). Si ça nécessite obligatoirement plusieurs essais, les lots à gagner sont souvent bien plus chers sur le marché que quelques parties dépensées là dessus. Il faut aussi noter que les gérants sont extrêmement sympas, il suffit de leur demander pour qu'il vous montre les mouvements avec la grue et les manières de déstabiliser les lots. Et quand vous galérez quand même, ces derniers ouvrent la machine et place le lot de manière à ce que vous le renversez plus facilement. Bref on est à des années lumières des saloperies qu'on voit dans les fêtes foraines chez nous.

Parmi les choses à essayer, je me suis laissé tenter par un maid café. Pour ceux qui l'ignore, les maid cafés sont des cafés (sisi) à ambiance très infantiles, basé sur la mode kawaii (mignonne) du japon. L'intérêt principale est évidémment les personnes qui y mettent l'ambiance, pour ainsi dire les maids : des filles assez (très?) jeunes déguisées en soubrette et qui s'occupent de vous de manière assez singulière. Je met le hola tout de suite pour détruire pas mal de préjugés : il n'y a strictement rien d'indécent ni dans la pratique ni dans les vêtements. Tout est basé sur l'aspect "mignon" et non sur quelconque tendance sexys. Il existe bien entendu ce genre de bars tendancieux mais ils possèdent un nom différent : Kyabakura (hostess club) ou les filles sont utilisées pour stimuler les clients à boire.


 C'était une expérience... intéressante. Mais malheureusement c'est très cher pour ce que c'est : 1000yens l'entrée + 2000yens pour le menu qui consiste en une glace, une boisson et une photo avec une maid. Après chaque café à son ambiance particulière, ses menus différents etc. Celui que j'ai visité était basé sur le thème du rêve et de la magie (classique). David et Aurélien dégoutés par le prix ont refusé d'y aller donc je suis partis avec deux autres élèves de ma classe. On ne regrette en rien l'expérience et ça me dérangerait absolument pas d'y retourner ( à condition d'en tester un autre). On a surtout beaucoup ri. Les maids jouent extrêmement bien leur jeu et c'est ridicule à souhait tellement c'est poussé sur l'exagération. Ainsi les demoiselles ont une voix extrêmement aiguës semblables à des personnages de shojos, finissent leurs phrases par "nya" (miaou en japonais) et agissent de manière insolite. J'ai surpris une maid se cacher derrière moi en laissant dépasser ses yeux du canapé et en y posant ses poings (elle imitait le chat quoi). Nous étions aussi obligés à chaque commande, de répéter diverses formules magiques ridicules et de manière peu discrète, gestuelle y compris. Les glaces proposées n'étaient pas nombreuses mais possédaient toutes une forme très particulière et assez bien réussis. Je me suis laissé tenté par une glace lapin à la fraise.



Une seule chose qui m'a particulièrement déçu, c'est l'interdiction de prendre la photo avec notre propre appareil, pour ainsi dire : de manière numérique. Nous n'avions le droit qu'à une minuscule photo développé sur le coup, et l'interdiction bien entendu de prendre en photo les maids une fois dans le café. Vous allez me dire que c'est une question de respect toussa toussa, mais ça n'empêche pas de voir très souvent des maids faire de la pub dans la rue pour rameuter les clients. J'ai pas profité de l'occase pour les prendre dans la rue, mais comme on avait le droit de photographier les glaces...

Comment ça c'est de dos? Eh c'est mieux que rien!
Ce qui me laisse alors avec la dernière partie de ce billet : les petits prix! Mais cette fois ci dans le domaine du jeu-vidéo et du manga. A vrai dire ce n'est pas propre à Akihabara mais au Japon en général. Sincèrement je pèserai mes mots si je vous disais que c'est de la folie. C'est ridicule tellement c'est bon marché. Pour les jeux vidéos, c'est surtout propre au marché de l'occasion. Mais attention!! Le marché de l'occasion au japon, c'est pas de la gnognotte. Les produits sont remballés, vérifiés et revérifiés, et tout ce qui est à déclaré est noté sur le blister des jeux, même une simple griffure. La plupart du temps, les caissiers vous déballent tous  pour vous montrer l'état des DVD et des manuels d'instructions. Et on trouve strictement tout en occasion! En france ça se limite à des jeux, et de très rare fois à des éditions limités divers. Au japon non! Même les coffrets collectors (n'importe quelles consoles) et différents Box de jeux sont ré-assemblés et vendus à prix beaucoup plus abordables et c'est absolument pas rare, on en trouve à chaque magasin. Les rayons de jeux d'occasions sont très nombreux et très grands, on y trouve absolument de tout. Si les jeux rétros sont parfois très abimés, les jeux des dernières générations sont absolument nickels! Et comme ils sont refoutus sous blister, on croirait du neuf. Moi qui achetais très peu de jeux ces dernières années (2 à 3 par an) à cause de la fac, j'en ai acheté une dizaine plus une PS3 en l'espace d'un mois. Quant aux prix... j'ai trouvé Dragon Ball Z budokai 3 (PS2) à 105yens! Moins cher qu'un kinder surprise! Chrono Cross un des jeux les plus adulés de la PS1 à 500 yens! Tales of Versus (PSP) à 250yens! (Un jeu tales of sur psp à 2€... et comme neuf!). Et j'en passe, le plus incroyable sont les prix des packs, coffrets et box collectors.

Un jeu de DS reblisté à environ 12€. Quand je vois le reste, en fait c'est cher.

Je rigolais pas pour Chrono Cross!
Et enfin le coup de grace : les mangas. Maintenant que je vois les prix au japon... j'ai une peine indicible pour tous les fans de mangas français. En France un manga coûte environ 7€, quand on veut se faire des séries comme One Piece ou Bleach qui dépasse aisément les 50 tomes, on se fait saigner le porte-feuille sans la moindre vergogne. Au japon il est très facile de trouver les mangas à 100 yens (80centiments) ou au plus cher 400 yens (3€ et quelques). Xam si tu lis ça, repose en paix mon frère. Ne regarde pas l'image qui va suivre :


Oui ce sont les 43 premiers tome de Bleach vendus ensemble pour environ 33€... ce qui reviendrait en France à 300€.

Oui je sais. Je vous laisse baver là-dessus. A plus!

Un mois de passé!

Je m'excuse pour la longue absence et de l'inactivité du blog, j'ai été victime de plusieurs emmerdes problèmes d'ordre informatique. Comme vous le saviez déjà, la connexion de la famille qui m’hébergeait était particulièrement désastreuse ce qui freinait grandement mes publications. Malheureusement le sort a voulu aussi que je me retrouve dans le seul appartement qui ne possédait pas de réseau wifi mais un internet cablé (incompatible avec mon ordi). Moi et mes deux comparses avons bien entendu manifesté notre mécontentement et avons réussi à négocier un modem gratuitement. L'installation a été tardive mais vieux motard que jamais comme on dit.

 Enfin voilà, le mois de juillet est arrivé à son terme, achevant ainsi mon séjours linguistique. J'ai passé de nombreux moments somptueux que ce soit en cours ou chez ma famille d’accueil. C'est pour cela que je tiens à remercier sincèrement le cadre de l'Espace Langue Tokyo et les nombreux amis que je me suis fait au sein de cette aventure magnifique. Sans oublier bien entendu la famille Nakanishi qui m'a chouchouté comme il le faut. 

de gauche à droite : Shinzuke, Kaname, Môa, Simon, Masami
































Bien entendu, je n'ai pas terminé de vous raconter ce que j'ai vécu durant ce premier mois au japon, ne vous inquiétez pas ça viendra. En attendant je vous raconte comment c'est passé le déménagement vers notre appartement. Comme je l'ai déjà précisé, nous nous sommes installés par le biais de l'organisme Sakura House. L'appartement nous revient à 50 000yens par personne pour un mois, dans un appartement de 28m². J'entrerai dans les détails plus bas.

Le déménagement a été infernal. La raison? Ça :

Oui rien que pour nous trois, autant dire que se ballader avec ça dans Tokyo tout en cherchant son chemin (parce que l'adresse ça fait pas tout), c'est légèrement contraignant. Donc on a cédé et on a pris un taxi... avec tout ce barda! On était à l'aiiiiiise... nan sincèrement je sais pas comment on a fait rentrer tout ça, une vraie partie de tétris. Une fois arrivé au bureau de Sakura House on a eu le droit à une jolie surprise lorsque nous avons demandé le code wifi de notre hypothétique routeur : niet! Pas de wifi, juste du cablé. On a fait la tronche. C'est d'ailleurs surement ce qui a nous rendu plus convaincant pour négocier une installation qui ne s'est faite que hier. Ensuite on a repris le taxi, et cette fois ci c'était encore plus "drole" pour pouvoir tout faire rentrer dans la bagnole. Un aperçu de ce confort irréprochable en vidéo :

Vidéo : Taxi

Contrairement à ce que l'on pensait, l'appartement est en fait très bien situé. Il y a deux gares situées à 5 et 10 minutes de marches, ainsi qu'une bonne dizaine de supérettes  tout le long du chemin. Notre appartement se trouve dans un appartement que voici :




Bon y a plus esthétique, mais on s'en fiche pas mal à vrai dire. Sinon pour l'intérieur c'est relativement correct. Faut s'habituer aux futons pour dormir, mais c'est pas la mort. C'est vrai que c'est relativement fin et dormir sur le côté peut faire assez mal aux côtes et aux coudes, mais je m'y suis habitué. Parait-il que dormir sur un futon est plus sain pour notre dos que de dormir sur un lit. Le seul gros bémol de l'appart : la douche! On a une sorte de chauffe-eau hyper archaïque qui s'active avec des tours de leviers et divers manipulations de molettes, bref : le bordel. Si encore on était récompensé de réussir la manipulation! Nan! L'eau est archi- bouillante, et cela à la température minimale disponible. Donc au final on se douche à l'eau froide, ce qui n'est pas plus mal vu la température assommante qu'on se tape lors de nos sorties en ville. Heureusement on a la clim.

Par contre David n'est jamais là, on ne l'a vu qu'un jour en l'espace d'une semaine. Ce dernier profite pour crécher chez sa petite amie qu'il avait rencontré sur le net malheureusement peu de temps après nos préparations et notre contrat avec Sakura House (il y a quelque mois), du coup il paie un loyer pour rien. On ne s'en plaint pas pour autant, 28m² c'est assez petit pour 3 personnes, il est juste dommage de se voir si peu. Mais je serais à sa place, je préférais aussi rester avec ma copine.

Maintenant que nous sommes livrés à nous même, la pitance est à nos frais! C'est cool de se prendre en main et d'avoir une idée du prix de la vie... Mais je m'en passerais bien au final. La bouffe au japon, c'est pas ce qui a de moins cher! Bien sur tout est relatif, aussi 3 litres de coca m'ont coutés environ 2€50 mais 120g de viande (très grasse) coute environ 3€. Ce qui m'a le plus choqué c'est le prix du beurre. En y repensant, les japonais utilisent beaucoup moins de beurre que nous (qu'on sort à tire-larigot) puisqu'ils utilisent une multitude de sauces et d'épices différentes.

Enfin bon quand même, 1€20 pour ça...
Les fruits et les légumes sont aussi très chers, en particuliers les pèches (4€ l'unité, enfin faut voir les bêtes aussi, c'est de la bonne grosse pèche). Il y a beaucoup de plat préparé (souvent à base de nouilles, ramen en tout genre) qui font moins d'1€ (80yen à 140yens selon la taille et la diversité des aliments). On a aussi des magasins appelé les 100yens shop, qui comme leur nom l'indique vendent pas mal de produits (en grande partie alimentaire) aux alentours de 100yens, des fois c'est intéressant, des fois pas du tout (la photo ci dessus parle d'elle même).

Voilà pour cette transition Juillet-Août.

samedi 27 juillet 2013

Les temples de Kita-Kamakura

EDIT : J'ai remarqué que seuls les gens inscrits sur gmail (ou autre) pouvaient commenter le blog, la faute est mienne j'avais oublié de changer les paramètres. A présent aucune inscription n'est requise et tout le monde pourra commenter librement.

Yaa minna!

J'en suis enfin arrivé à vous parler de ma journée à Kamakura. La ville qu'on surnomme parfois la "petite Kyoto". Pourquoi ce surnom? Pour ceux qui l'ignore, Kyoto est l'ancienne capitale du japon et est donc riche en temple et lieux historiques divers. C'est là bas qu'on y trouve le plus de temples, et pas les plus moches. Vous devinerez facilement que je désire impérativement m'y rendre. On verra ça en Août si nos portefeuilles ne nous font pas trop la tronche. Donc pour en revenir à Kamakura ; ce surnom lui est accordé du à la présence de nombreux temples et anciens vestiges.

Très sincèrement, j'ai pas grand chose à vous raconter pour cet article, mais j'ai beaucoup de photos à vous partager. Clairement, les lieux qui vont suivre sont les plus somptueux que j'ai visité depuis mon arrivé au japon, donc on va laisser le blabla de côté pour cette fois.

Alors cette visite s'est évidemment faite dans le cadre de l'ELT, donc accompagné de la vingtaine d'élèves et de quelques tuteurs. Nous avons pris le train jusqu'à la station Kita-Kamakura (Kita 北 veut dire Nord) qui est en fait la station la plus proche des temples. Ca pour sur : à peine quelques pas en dehors du train et nous fumes confronté à un escalier nous ouvrant déjà la voie vers les vestiges d'une ancienne ville.



 Attendez... qu'est-ce que je viens de voir là?


Oh mon diiieeeu! La Triforce! Est-ce que je suis entré dans un donjon de The Legend of Zelda?
Dans tous les cas, continuons!
 








Voilà qui met dans l'ambiance! L'escalier, la végétation, cet insolite bâtiment... Hey, j'ai la berlue ou...







Ok le message est claire! Les anciens empereurs squattaient Zelda.










Petite vidéos et photos de l'intérieur de ce bâtiment :


Vidéo : intérieur du temple



J'ai particulièrement savouré ma visite des jardins et des alentours des temples! La vue est à couper le souffle, tout était digne d'intérêt! J'espère vous partager au moins un dixième de ce que j'ai pu ressentir là bas.







J'ai aussi visité une petite allée dans laquelle je fis la découverte d'une stèle insolite :






J'aurais du m'acheter un ocarina! A tous les coups j'aurais pu invoquer une fée...








J'ai aussi vu cette autre stèle, où l'on peut apercevoir la silhouette d'une personne. C'est magnifique!







La visite continue!









Comme vous l'aurez remarqué, la végétation est très dense. Il fait aussi très chaud et très humide en été. En bref, un véritable paradis pour les insectes! Il y en a partout ou je vais, alors imaginez ceux que j'ai rencontré dans ce bois mystique!

Oui, cette libellule fait la taille de mon poing.
Voyez-vous ça! Un chat! Cette image va multiplier la popularité du blog.



Même les plaques d'égouts sont badass!


 La sortie? Eh non ce n'est pas encore fini! Ce billet est décidément riche en photographie. Mais en même temps, ce serait cruel de ne pas vous montrer tout ça. Allez on reprend.





Voilà qui conclut finalement la visite de Kita-Kamakura, ça en valait le détour! Mais ce billet n'est pas terminé pour autant (je vous vois déjà loucher sur l'image du dessous). Une fois notre matinée terminée, nous sommes partis nous restaurer dans un petit restaurant qui ne nous proposait uniquement des Sobas (souvenez-vous, j'en avais déjà mangé dans le billet concernant Asakusa). J'ai choisis des Sobas au porc. Aurélien regretta vite d'avoir singer mon choix puisque la viande de porc (déjà grasse naturellement) n'était quasiment composée que de gras. J'adore le gras, donc c'est pas moi qui a tiré la grimace. Auré était tellement surpris de trouver un bout de viande sans gras qu'il m'a demandé de le photographier.

Moi en tout cas je me suis régalé.

Enfin nous sommes partis dans la vraie ville de Kamakura cette fois, donc en dehors des temples. Et bah le contraste fait mal aux yeux! Autant être franc : c'est moche! J'adore Tokyo qui est une ville haute en couleur et en animation (et haute tout court aussi... oh my god, ça c'est de l'oxymore argotique qui fait mal). De ce fait j'ai pris que deux photos, j'ai rapidement arrêté quand j'ai remarqué que c'était partout la même chose.


C'est gris, plat, inanimé, bref : dénué d'intérêt.



Heureusement la traversée de la ville n'était pas le véritable but de cette journée. Nous n'avions pas encore tout vu, il restait un endroit à visiter : le temple où se situe l'une (ou la?) plus grande statue de bouddha du japon.

T'as ruiné ma photo, mec!

N'empêche qu'on est beau.


Encore et toujours ce lavoir singulier, comme à chaque sanctuaire.


Badass pigeons + sculpture symétrique = épique podium.



La dernière photo que vous voyez présente une sorte d'autel dédiée aux cérémonies. J'ai eu l'immense chance d'arriver pile au moment où se déroulait un mariage traditionnel! Malheureusement avec le monde que ça a rameuté et l'interdiction de s'approcher de trop près, je n'ai pu en tirer qu'une vidéo extrêmement médiocre.



J'ai quand même réussi à dégoter une belle photo qui vous montrera les mariés dans de sublimes kimonos :


 Le reste c'est les alentours à l'intérieur de la cour du temple. Je n'ai pu photographier l'intérieur, les appareils photos y étaient prohibés. "Dommache" comme dirait Günter. (C'est qui lui?)



 Et enfin...


Tiens, voilà du Bouddha! Voilà du Bouddha!
 Et bim! Mon appareil photo qui tombe à court de batterie. Qu'une chose à dire : Phoque.
C'est dommage parce qu'on pouvait entrer à l'intérieur. L'entrée se fait à l'arrière, par contre il faut payer. Y entrer est assez laborieux car il faut le dire, l'entrée est très étroite, mais une fois qu'on est passé ça va tout de suite mieux. Mais on y voyait pas grand chose non plus, il fait très sombre là-dedans. Quoi? J'ai dit quelque chose de bizarre?

Sur ce, après des heures de boulot sur ce fichu billet (merci la connexion pourrie qui veut rien uploader), je vous quitte promptement comme je sais le faire à chaque fin d'article. N'oubliez pas qu'à présent tout le monde peut commenter mes billets, ça me fera plaisir et vous avez peut-être des questions donc profitez-en.