dimanche 21 juillet 2013

La simulation de séisme et la mairie de Tokyo



Yaa minna !

Raaah quenouille de fenouil, c’que le temps passe vite ! La fin de juillet approche et il me reste pas mal de chose à vous partager. J’ai encore le mois d’août derrière, mais je vis tellement de trucs sensationnels que j’ai peur d’en oublier certains.

 Alors aujourd’hui je vais vous parler de la simulation de séisme, puisque j’ai eu le grand plaisir d’en expérimenter une. Vous n’êtes pas sans savoir que le japon est constamment confronté à des tremblements de terre de diverses amplitudes. Le plus célèbre est celui de mars 2011, qui a provoqué un tsunami particulièrement dévastateur. Depuis ce jour Renaud a été interdit de concert parce que « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ! ».
J’ai appris avec stupéfaction que le japon subit environ une cinquantaine de séisme par an, autant dire que chez eux la terre tremble plus que la neige tombe chez nous. Normal quoi. Bien évidement la plupart sont insignifiants. Après il faut savoir que les japonais sont extrêmement précautionneux à l’égard des tremblements de terre. L’architecture et la structure des bâtiments sont adaptées en conséquence, c’est pour cela qu’au final, il n’est plus si surprenant de voir des milliers de buildings gigantesques toujours debout. Durant cette sensibilisation, il nous aussi été dit  que les enfants japonais sont fréquemment entrainés à bien réagir en cas de catastrophes sismiques. De ce fait, jusqu’au collège (il me semble), les jeunes japonais expérimentent une fois par mois cette même journée de sensibilisation dont j’ai le plaisir de partager avec vous.

Tout d’abord je suis navré de vous avouer que j’ai complètement oublié le nom du quartier et du bâtiment dans lesquels j’ai suivi cette simulation. Ça remonte à presque deux semaines et ma mémoire auditive n’est pas encore assez japanophylisé (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire). Bref, dans le cadre de mon séjour linguistique avec l’Espace Langue Tokyo, je suis partis je ne sais où dans un très grand building pour apprendre les bonnes marches à suivre en cas de séisme. Noter que l’ELT nous propose ce programme en premier lieu en cas de prévention et non de visite culturel, donc encore une fois ça montre à quel point le japon se montre prudent au sujet des secousses.
Tout d’abord nous avons suivi une simulation d’incendie assez sympa (le feu est très souvent une conséquence des tremblements de terre, bien plus que les tsunamis. D’ailleurs, ajoutez en plus les typhons, et vous avez les 4 éléments qui s’amusent à foutre sur la gueule des japonais… pov’ gars !) Une dame nous a donc enseigné la bonne conduite à adopter avant de nous laisser à la pratique. Ce que nous avons appris parait assez évident mais bon, faut dire aussi que même pas la moitié des gens suivent ce genre de conseil.

Tout d’abord en cas d’incendie il faut toujours se déplacer de manière accroupie, ou assez proche du sol. Car la fumée a pour mouvement premier de se déplacer vers le haut, puis lorsqu’elle rencontre le plafond elle redescend. En effet le premier risque encouru dans un incendie, c’est celui de l’asphyxie. La fumée est malheureusement bien souvent moins prise au sérieux que les flammes, ce qui augmentent encore sa dangerosité.  Deuxièmement il est préférable de toujours se déplacer en groupe et en file indienne. Il est primordial de rester calme et de ne pas se pousser, cette attitude est souvent la cause de morts stupides. Toujours suivre les petites lumières indiquant les sorties de secours qui restent éclairées quoiqu’il arrive. Enfin, il est préférable de se masquer le visage avec du tissu et d’éviter de parler pour économiser l’oxygène.
Après cette sensibilisation, nous avons été placé six par six chacun notre tour, dans un tout petit complexe rappelant un appartement. La lumière a été coupée et une fumée artificielle a envahi les lieux. En suivant les conseils ci-dessus, nous sommes sortis rapidement du mini labyrinthe avec une conduite irréprochable. Mine de rien, ce petit exercice nous a prouvé à quel point des règles basiques se montrent très efficaces quand elles sont toutes suivis. Désolé, comme il faisait extrêmement sombre il ne m’aurait servis à rien de filmer cette expérience. Puis bonjour le comportement adéquat « lol, je v peutete mourir, vidéooooo ! jauré + d’abonay sur ma chaine youtube ! »

La deuxième partie était le visionnage d’un court métrage partageant les vidéos prises durant le séisme de Mars 2011, ainsi que durant ses répercussions ultérieures (d’autres séismes, incendies et bien sur le fameux tsunami). Que dire d’autres si ce n’est que les dégâts se sont montrés monstrueux. Je n’ai pu filmer qu’une partie, mais j’ai loupé le plus intéressant, et la qualité est minable. Donc encore une fois : désolé.


Puis finalement s’ensuivit la simulation de séisme. Comme pour l’incendie, on a d’abord suivit un petit cours de sensibilisation avant l’expérimentation. Déjà il faut savoir qu’au japon, les séismes en eux même ne font que très très peu de morts quel que soit leurs amplitudes. La plupart du temps, ce sont les répercussions qui sont la cause des tragédies. La pire étant le tsunami, contre laquelle on ne peut malheureusement ni lutter ni se préparer efficacement (à moins de s’appeler Son Goku). Donc les préventions :
Au japon on a l’habitude de fixer les armoires haute et lourdes au plafond, à l’aide de dispositif que je ne saurais détailler. J’en ai dans ma chambre donc voilà pour vous :





Les meubles sont évidemment facilement responsables d’accidents, ce sont les premiers dangers à considérés chez soi. C’est pourquoi dès qu’une secousse est ressentie, il faut immédiatement se mettre à l’abri sous une table (si possible), ou dans une zone exempte de meubles. Avant, il était conseillé d’éteindre rapidement tout appareil électrique mais il n’est à présent plus nécessaire puisque le japon s’est adapté et dès que les secousses arrivent, le courant est aussitôt coupé (impressionnant). Il est impératif d’éviter de s’enfuir en dehors de la maison, à moins de vouloir embrasser un lampadaire errant (pour les plus chanceux). Ensuite, il est préférable de rester avertis du déroulement du séisme à l’aide de la radio (vu que celle-ci marche par ondes).
Nous avons alors été placés quatre par quatre sur une plateforme mouvante sur laquelle seule une table était présente pour ensuite expérimenter une violente secousse. C’était très impressionnant, et ce n’était pourtant même pas la moitié du ressentis lors d’un vrai séisme : nous avons subis que des mouvements horizontaux et le bruit très intimidant d’une situation réelle n’était pas non plus présent. Le tout en vidéo :



 
Voilà c’est tout pour la simulation de séisme. Après je suis rentré, j’ai merveilleusement bien mangé comme tous les soirs (Merci Masami) et puis j’ai mal dormis parce que je suis insomniaque.


Allez ce billet est assez court, et comme c’est le week end, j’enchaine avec la mairie de Tokyo :

Alors la mairie de Tokyo… c’est grand, c’est fichtrement grand ! Et particulièrement design, la classe japonaise !




Ah ça, c’est pas la mairie de Paris !

Très sincèrement, cette visite m’a pas vraiment intéressé, la politique et tous les lieux qui y sont affiliés… ça me passe au-dessus de là tête. Les deux seuls éléments qui ont retenu mon attention sont : la vue une fois arrivé au 45eme étage et le budget de Tokyo qui est supérieur à celui de la Corée entière (tu la sens là, la puissance japonaise ?)! Donc voilà, pas grand-chose à dire donc je vous laisse avec les photos et une petite vidéo coincé dans un ascenseur juste pour vous donner un avant-goût de ce qui se passe dans le métro.









1 commentaire:

  1. C'est intéressant ce que tu racontes sur cette simulation, j'en ai appris pas mal de choses. ^^

    Et ouais assez gigantesque cette mairie o_o", ça devait être impressionnant d'avoir une vue de la ville de Tokyo d'aussi haut.

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