mercredi 28 août 2013

Au revoir japon! Et à bientôt j'espère!


Odaiba, vu du haut de sa grande roue, un des plus beaux quartier à mes yeux.

Yaa minna...

Et ouais... c'est la fin. Je scrute mes valises déjà prêtes, me ramenant deux mois plus tôt dans la même situation. Cette fois-ci, aucune impatience si ce n'est son contraire. Mes bagages semblent plus lourds, peut-être sont-ce ces nombreux souvenirs que je ramène avec moi qui font de ce poids non un fardeau, mais une richesse immatérielle et empirique. Au diable le matérialisme! Toute cette lourdeur n'est assurément point attribuable à cette PS3 edition collector Tales of Xillia que j'ai acquis pour la modique somme de 24000 yens (200€)! 

Raaah... je ne suis pas encore partie que je descend déjà la nostalgie me gagner. J'ai vécu énormément de chose ici, j'aurais aimé en découvrir d'autre mais chaque chose à une fin. Je me rends compte que je n'ai pu parler que de peu de tout ça, mais un blog est un investissement qui a un prix : le temps. Monnaie que j'ai bien évidemment préféré dépenser différemment afin de découvrir et profiter de ce magnifique pays. Le reste tient en anecdotes, qui ne valait pas le coup d'un article et beaucoup d'autre photos qui ne sont pas forcément toute interressant. Je pense vous avoir partager un bon avant-goût de Tokyo, même si je regrette de ne pas pris le temps de vous parler de divers aspects pratique (comme le métro, les magasins et les restaurant). Après internet est une mine d'or d'informations, je vous propose Ici Japon qui est un site très bien fichu et parle de manière très exhaustive de ce magnifique pays. Pour ceux que ça interresse il y a aussi des cours de japonais assez nombreux pour bien maitriser les bases et bien évidemment gratuitement. Sinon il y a ce blog qui est plutôt pas mal pour se rappeler ou apprendre des aspects de la grammaire japonaise qu'on a tendance à oublier ou maitriser difficilement : Sukinanihongo

Mon bilan de ce voyage? Je m'attendais à vivre deux mois géniaux, finalement ils étaient sensationnels!

Premièrement les choses que j'ai particulièrement appréciées et qui m'ont parfois surpris :

Il y a évidemment le séjour linguistique qui était bien au delà de mes espérances : les cours se faisaient dans une ambiance absolument incomparable et ma famille d'acceuil s'est montré vraiment chaleureuse et bavarde.

Tokyo est bien plus belle et diversifiée que je ne l'imaginais. Comme c'est la plus grande mégalopole du monde, et du pays souffrant d'un grave problème de surpopulation et d'hyperconcentration, je m'attendais à une urbanisation beaucoup plus importante. Il n'en est rien puisque même dans les quartiers les plus commerciaux et réputés, la verdure n'est absolument pas rare. Les parcs sont assez nombreux, on peut trouver de magnifiques temples ou autels dans de très nombreux quartiers, quant à l'aspect urbain il tellement bien présenté qu'il en est attractif. C'est rempli de lumière et de couleur, c'est animé mais le bruit ambiant n'est pas celui des voitures ou autre nuisance comme à Paris mais plutôt des lieux de divertissements et donc des musiques d'ambiance. On entend aussi beaucoup de chanson dans les rues ou les boutiques. On trouve aussi ce qu'on y veut, et les moyens de passer du bon temps ne manquent pas.

Le prix des jeux-vidéos et des mangas! J'en ai déjà parlé dans un article et donné des exemples assez représentatifs, mais j'insiste pour dire que ça m'a clairement choqué. Je savais à la base que c'était bien plus abordable qu'ailleurs dans le monde mais pas à ce point là. C'est particulièrement dû à son marché de l'occasion qui est très important et surtout d'une qualité impressionnante. J'ai du faire plus d'une trentaine de Book-off différents durant ces deux mois.

Book-off est une chaine très connue au japon, spécialisée dans l'occasion (manga, dvd, jeux, musique). Le choix est immense, les prix très interressant et la qualité irréprochable. On est à des années lumières de Micromania ou Gamecash.

 La politesse et l’efficacité des japonais. C'est pas un mythe, les japonais sont clairement très respectueux et très bien organisés. Ils abusent des formules de politesse à rallonge à chaque occasion, j'ai même vu la mère de famille d’accueil s'inclinait une dizaine de fois pour dire merci alors qu'elle était avec une amie, au téléphone! Pour l’efficacité, je parle principalement pour les temps d'attente. Que ce soit au macdo ou à une quelconque caisse, la queue a beau être longue, on a vite fait d'avoir réglé. Il y aussi beaucoup plus d'employé qu'en France, j'ai même vu des caissiers travaillés en binôme sur une chacune des caisse dans des supérettes. D'ailleurs des employés on en voit partout, de ce fait c'est très facile d'avoir de l'aide et le personnel est vite remplacé en cas d'absence. Et ça résout aussi le problème du chômage. D'ailleurs même pour les étudiants étrangers, il semble très facile de trouver des petits boulots (qu'on appelle "Arbeit" au japon, qui veut dire "travail" en allemand), notamment dans le domaine de la restauration.

Les filles. Ceux qui me connaissent savent que je suis très loin d'être un coureur, à un point que ça en alarme certains de mes meilleurs amis, compte tenu du fait qu'en plus, je suis très difficile. Mais sérieusement je sais pas si c'est à cause de mes goûts, mais les japonaises sont tout simplement magnifiques. Je trouve leur façon de se fringuer beaucoup plus féminine. Les mauvaises langue me prétendront que c'est parce que j'y suis allé l'été, mais j'ai pas vu UN seul pantalon. Je ne veux pas tomber dans les propos archaïques : homme = pantalon, femme = jupe, mais c'est beaucoup plus attirant de voir une fille en jupe/robe qu'en pantalon. Dans un premier temps parce 90% sont des jeans, et les jeans se ressemblent tous, et dans un second temps parce que c'est la même chose chez les mecs. Après bien entendu y a l'argument de l'été, mais là encore j'ai pas vu une seule fille se ressembler sur le plan vestimentaire. Les japonaises sont beaucoup plus fantaisistes et accès sur les couleurs, et les harmonisent tellement bien que c'en est rarement ridicule. Après je ne sais pas si c'est Tokyo mais leurs vêtements ont pas mal de style, même dans la sobriété.
Le deuxième point positif chez les japonaises, ce sont leurs coiffures. Les colorations sont très nombreuses, ce qui est logique vu qu'à la base il n'y a que des brunes, mais à l’exception du blond tout leur va étrangement bien. En particulier les couleurs cuivrées qui sont très populaires chez elles. Elles n'hésitent pas aussi à faire des dégradés de couleurs très bien fichues qui rend le résultat absolument pas extravagant, sauf quand il s'agit des couleurs pastels qui sont là des cas assez spécifiques de certaines modes au japon. Le seul défaut, c'est qu'elles sont en grande majorité très plates, mais un homme de goût ne regarde pas ce genre de chose. Enfin un peu quand même.
Bref se promener dans les rues de Tokyo en regardant les jolie filles, ça fait mal aux cervicales.


Après bien sur n'est rose partout, même au japon. Il y a quand même divers aspect que je n'ai pas apprécié.

 Les transports. Autant le fait que ce soit bondé, on s'y habitue vite et puis ça c'est comme toute les grandes villes. Les japonais ne sont ni brusques, ni bruyant donc ça ne gêne pas non plus. Nan ce qui dérange vraiment, c'est le coût des déplacements! Le réseau de train/métro de Tokyo est tencalaire, donc dispose d'un nombre de ligne différente absolument effarant. Il est donc très difficile de s'y perdre, et comme on est obligé de pointer avant et à la sortie de chaque train (ce qui rend à la base les déplacements très chers) il peut nous arriver de payer pour rien. 

Le fait d'être un étranger. Autant être étranger est un réel plus pour engager la conversation avec les japonais et est un atout majeur de séduction, autant être scruté en permanence peut s'avérer assez lourd. Restaurant, métro, rue etc, en tant qu'occidentaux on attire assez vite l'attention. Je suis le premier à dire que le regard des autres me passe au dessus de la tête, mais il y a des limites. Ce n'est dérangeant outre mesure, surtout quand on obtient de jolis sourires, mais lors de certaines occasions c'est gênant. Comme aux toilettes ou lorsqu'on mange dans un lieu publique.
Une autre chose m'a ennuyé, c'est le rapport à la langue. Les japonais sont très peu habitués à entendre des étranger parler leurs langues, du coup ils sont TRES impressionnables. Au point que le simple fait de construire des phrases basiques est absolument prodigieux pour eux. Moi et mes amis avons croulé sous les compliments et cela à strictement chaque occasion ou nous échangions des mots avec des japonais. Que l'on se dise clairement, j'ai un niveau absolument pathétique en japonais, pas parce que je suis mauvais, mais simplement parce que je débute. Je suis incapable de suivre les discussions naturels de deux japonais entre eux, et j'ai éprouvé énormément de difficulté à me faire comprendre dans certaines situations de tous les jours (comme au Karaoké). Mais ça n'a pas empêché des élèves à un niveau encore plus élémentaire que moi de se faire combler aussi de louange à chaque occasions. A la longue ça devient lourd, surtout que comme je veux le faire entendre, ils nous surestiment facilement et ont tendance à croire qu'on est presque bilingue. De surcroit, il ne nous ménage donc aucunement lorsqu'ils essaient de discuter, jusqu'à ce qu'ils remarquent que l'on a totalement décroché.
Le dernier point est une certaine tendance "xénophobe" des japonais. Ce n'est pas le même racisme qu'en france très concentré sur la haine plutôt que sur le véritablement terme de phobie. Certains japonais sont très facilement gêné à notre encontre, n'osent pas nous parler et nous évite facilement. Que ce soit dans le métro ou certains refusent à s'assoir à côté de nous, ou les commerçant qui de rare fois n'osent pas nous distribuer leurs tracts. Enfin il y a aussi le cas de plusieurs parents qui refusent que leurs enfants aient de relation intime avec un étranger, ce qui est malheureusement tombé sur David. Il faut savoir que cette xénophobie est ancré bien profond dans les japonais, puisque c'est un héritage historique qui concerne l'époque d'édo en debut 1600. Le japon s'est entièrement fermé au monde extérieur (cette instauration possède même un nom : le sakoku, littéralement : pays enchainé) pour pouvoir s'unifier après de nombreuses guerres de clan pour poser les premières pierres du japon que l'on connait aujourd'hui. Même si bien plus tard le pays s'est libéré de ses chaines, une certaine habitude, culture, est resté ancré dans la tête des japonais. Après, le japon est une île ce qui entraine des déplacements fort onéreux rien que pour des vacances à l'étranger. Aussi à part pour le tourisme (ce qui ne donne pas la meilleur image des étrangers), le japon n'est pas une terre d’immigration, les japonais sont donc peu habitués à voir chez eux des occidentaux.

La cigarette. Un des côtés sombre du japon que je ne soupçonnais absolument pas. Même si les japonais ne sont pas de très grand fumeur, la clope n'est absolument pas un tabou. Moi qui abhorre la cigarette et toute forme de tabagisme, ça m'a clairement déçu. On trouve des distributeurs de clope à peu près partout et les endroit "non-fumeur" et "fumeur" de certains restaurant (quand il y en a) ne servent strictement à rien! J'ai bouffer plusieurs fois dans la fumée de cigarette, et y a rien de plus désagréable. On m'a même proposé gratuitement un paquet de clope après mes achats dans une supérette! Ce que je trouve absolument inadmissible, quand on est quelqu'un comme moi qui trouve que même en France on est pas encore assez strict sur l'interdiction de fumer. Fumer n'est pas une liberté, c'est une nuisance aux autres. Et mauvaise foi aux fumeurs qui parle de la cigarette comme d'une liberté, il serait temps pour eux d'avoir conscience de leur statut d'esclave.

Le sexe. Le japon possède un côté particulièrement glauque par rapport au sexe. Il m'est arrivé de me balader dans des boutiques absolument communes pour tomber nez à nez sans aucune transition sur toute formes d'article à caractère pornographique. Et cela même dans les magasins fréquenté par les jeunes, ça m'est majorité arrivé dans les boutiques de jeu/manga/goodies. Et c'est pas toujours soft, on passe des figurines entièrement nues à des poster particulièrement explicites. Les hentai (manga pornographique) traitent de sujet assez durs et trash comme le viol et l'inceste et ce n'est malheureusement pas rare d'en trouver (ni les mangas, ni les mangas avec de tels thèmes) A savoir qu'il existe aussi des jeux vidéos du même acabit.
Le nombre de pervers au japon est assez élevé, c'est un véritable fait de société. On les appel les "chikan" et on trouve divers avertissements placardé sur les murs (je suis récemment tombé sur une photo devant un escalator qui disait de se méfier des portables prenant des photos des dessous de jupe). Les plus connus sont ceux qui se servent des métros bondés pour peloter sans vergogne les demoiselles (ce qui est aussi d'ailleurs un thème célèbre de hentai) au point que des métro réservé uniquement à la gente féminine voient le jour. Du coup les japonaises ont parfois tendance à flipper pour rien, et on se fait facilement accuser de pervers pour un oui ou un non. Les habitués de manga ont du le remarquer quand on voit que les héros se faire traiter de pervers très facilement.


C'est à peu près tout pour ce bilan. Maintenant qu'est-ce que je compte faire? Revenir le plus vite possible bien entendu. Mais cette fois-ci à l'aide d'une visa étudiante. Ma licence de japonais à l'université est clairement insuffisante pour pouvoir esperer parler cette langue. Les cours sont trop peu nombreux, et la langue trop exotique pour simplement la maitriser avec des passions à côté. Je compte devenir traducteur dans le secteur vidéo-ludique (où sont ceux-ci sont très demandés, même de l'anglais au français, alors imaginez du japonais au français), il faut donc impérativement que j'obtienne un niveau assez haut en japonais. Et pour cela rien de mieux que de vivre là bas, y étudier en plus serait le must.
Pour l'instant je compte économiser tout le long de cette nouvelle année scolaire, à mi-temps  au macdo, pour pouvoir repartir le plus tôt possible. J'ai besoin de me renflouer, ce voyage m'a carrément mis à sec.

Donc, je suppose que ce billet est le dernier. Je vous remercie de m'avoir suivi et j'espère vous avoir été utile, d'avoir pu vous partager du mieux que j'ai pu cette magnifique expérience et de vous avoir donné courage et convictions pour vos futures ambitions. N'oubliez-pas, la chance n'a rien à voir là dedans. Faut avoir le courage de tout préparer, se renseigner et de réunir l'argent, rien d'impossible ni de très long même si je vous conseille de prendre votre temps sur ce genre de chose afin de profiter au mieux de votre voyage.

Je ne compte pas réécrire, à moins que je ne reprenne ce blog pour partager mon éventuel prochain voyage à l'aide d'une visa, mais vous pouvez bien entendu à tout moment poster des commentaires pour me poser des questions. J'utilise mon compte gmail, donc je serais aussitôt avertit de vos commentaires. N'hésitez pas et merci encore!






2 commentaires:

  1. je réagis juste à quelques trucs ^^
    La cigarette est interdite dans quasi toutes les rues de Tokyo. C'est interdit de fumer en pleine rue.

    La politesse: tu as oublié l'hypocrisie ambiante. Quoi qu'en 2 mois on peut ne pas s'en rendre compte.

    Les transports: tu oublie de préciser que le prix du trajet est en fonction de ou tu vas, et je trouve ca beaucoup plus logique et moins vache à lait qu'en France. Tu paies ce que tu fais, et pas un prix unitaire fixe.

    Les filles: C'est culturel la jupe chez eux. De part leurs uniformes. elles sont donc habituées a en porter.
    Pour leur style, c'est parce que elles se ressemblent beaucoup de base, et cherchent à se démarquer de part leur style vestimentaire/capillaire.
    Mais y'a aussi des défauts: leurs dents (car c'est mignon d'avoir les dents n'importe ou), et leur façon de marcher, deux exemples :
    http://www.youtube.com/watch?v=RNzhnAUtDA4
    http://www.youtube.com/watch?v=d0JckfTlHgc
    Et c'est pas un phénomène rare.

    le sexe:
    Je te rejoins sur le fait que le sexe est très présent, mais cela est du à la différence de religion. L'inceste, la pédophilie, l'homosexualité etc sont des choses fortement interdit par l'église. Alors que la bas ils ont toujours été plus libre, d'ou ce rapport au sexe différent.
    Cependant, tu omets de parler du fait que, certes, ils y a beaucoup de pervers, mais ca reste relativement gentillet, sauf de rares cas, le nombre d’agression sexuelles et peut etre plus haut que dans notre pays, mais le nombre de viol est très nettement inférieur. Les pervers sont rarement des "hors la lois", cela reste pour la plupart du voyeurisme, ou un baissage de jupe/T-shirt, mais vraiment TRES rarement un viol.
    Et tu as oublié de parler des Love hotels et des Salons de "massages", d'ailleurs ca m'étonne que vous n'ayez pas essayer :p.

    Ton voyage a eu l'air de s'etre bien passé, et c'est tant mieux :).
    Quand on le visite une fois, on en tombe généralement amoureux :).

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  2. Nan je suis pas naïf à ce point là, l'hyporcrisie je suis au courant. Mais c'est la loi mercantile qui veut ça, c'est partout pareil dans le monde. Le client est un client. La différence c'est qu'au japon on est mieux traité qu'en France. C'est pour ça que je trouvais inutile de relever ça.

    J'avais déjà écrit dans un article que le prix varie en fonction du nombre d'arrêts. Vache à lait ou pas, ça reste très cher et c'est un fait les plus critiqués pour ceux qui partent au japon.

    C'est vrai que l'absence de religion explique un peu l'absence de tabou sur l'inceste et l'homosexualité. Mais en fait ce qui explique cette surdominance du sexe, c'est le besoin des japonais en tant qu'exutoir. C'est une population très prise par le boulot et très occupé, et qui a d'ailleurs peu de relation sexuelle par rapport à la france. Le sexe présent à toute les couches permet en quelque sortes de palier ce manque ou de le remplacer.

    Pour le viol, attention! Le chiffre est certes très bas, mais tu oublies en fait que c'est parce qu'il est quasiment jamais déclaré. La japonaise voit ça comme une honte très affligeante, il y aussi de nombreux autres facteurs. Pourtant les japonais eux même savent que le viol est une menace sérieuse chez eux. Il y a même des histoires de viol organisés dans les métros et certaines forêts sont réputés pour être des zones à hauts risques. Il se peut en fait que le viol au japon est largement supérieur aux autres pays.

    Autre chose que j'ai oublié d’énoncer, le japon est un des rares pays ou le sida ne diminue pas mais continue à augmenter.

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